Centre d’amitié collaborateur et/ou autre organisation autochtone urbaine :
Interior Indian Friendship Society
Aperçu et résumé de la phase de démarrage de la recherche :
Melq’ilwiye est un mot Secwepemc qui signifie « se rassembler ». Cette recherche se déroulera dans la région intérieure de la Colombie-Britannique par le biais d’un partenariat université-communauté, entre l’Interior Indian Friendship Society et l’université de Thompson River, qui sont toutes les deux situées sur les territoires traditionnels du peuple Secwepemc dans la ville de Kamloops. L’Interior Indian Friendship Society fait partie d’un réseau de 119 Centres d’amitié au Canada, et est membre de l’Association nationale des centres d’amitié (ANCA). Les Centres d’amitié sont les fournisseurs primaires de programmes et services ayant une composante culturelle offerts aux Autochtones urbains. Les jeunes Autochtone urbains constituent le segment de la population qui croît le plus rapidement parmi la population autochtone canadienne (54% en 2006) (ANCA), mais, Kamloops, comme plusieurs villes, demeure une composante temporelle de l’emplacement d’une personne et de son identification en tant qu’autochtone urbain, qui varie selon l’historique de vie de la personne et selon l’histoire de sa vie.
Cette proposition de recherche a été développée en dialogue continu entre la communauté et les chercheurs en milieu universitaire. Elle a été influencée par une recherche en continu effectuée par les postulants. Le but de cette recherche est double : 1) améliorer la compréhension de la façon dont les jeunes Autochtones urbains identifiés comme sans-abris, ou à risque de le devenir, identifient leurs besoins en santé au sein d’un modèle autochtone croisé de santé et de bien-être, et 2) contribuer à une nouvelle compréhension, à de nouvelles connaissances sur les jeunes Autochtones urbains, à la capacité de recherche parmi les jeunes Autochtones urbains et parmi les fournisseurs autochtones de soins de santé. Un enjeu clé sera le développement de stratégies abordant les aspirations des jeunes Autochtones urbains, établissant les bases sur lesquelles leur potentiel de santé et de bien-être peut être nourri, soutenu, et accompli. Ce projet abordera le but identifié par l’ANCA, qui est de trouver des façons plus efficaces de promouvoir la santé parmi les jeunes Autochtones urbains. Il abordera aussi la recommandation du Comité sénatorial permanent des peuples autochtones (2003) à l’égard de la promotion des « initiatives urbaines de recherche en santé des Premières Nations, pouvant offrir de l’information précieuse sur les besoins, les expériences et les priorités des jeunes des Premières Nations vivant en centres urbains selon un design contrôlé par les Premières Nations ».
Objectifs de l’engagement :
Un objectif principal de la recherche est d’améliorer les services et le soutien aux jeunes Autochtones qui vivent l’itinérance, ou qui sont à risque de la vivre, dans des communautés de petite ou moyenne taille. La clé de cette création de recherche et du processus de diffusion, est l’inclusion des participants basés dans la communauté, agissant à titre d’experts consultants, en apportant au projet, leurs connaissances et expériences de l’itinérance et de la façon dont celle-ci façonne la vie des individus.
La question de recherche vise à identifier quels sont les services, les priorités et les besoins en santé des jeunes Autochtones urbains qui vivent l’itinérance ou qui sont à risque de la vivre à Kamloops, ainsi que les composantes de la continuité culturelle nécessaires pour la promotion du bien-être. Les sous-thèmes à être explorés et développés davantage par le biais de l’apport de la communauté incluent :
L’étude contribue à un nouveau récit de la santé des jeunes Autochtones urbains sans-abris ou à risque de le devenir, au sein d’un cadre de travail autochtone sécuritaire croisé, qui reconnaît la diversité des jeunes Autochtones urbains, incluant ceux qui ont de solides liens à leur terre, à leur langue et à leurs traditions autochtones, ainsi que ceux qui n’ont pas ces liens, tout en reconnaissant aussi la diversité des espaces entre lesquels ils évoluent.
Contacts principaux :
Dr Natalie Clark, chercheuse principale
Université de la Colombie-Britannique, École de travail social
2329 W Mall, Vancouver
BC V6T 1Z4
[email protected]
Dr Patrick Walton, co-chercheur
Professeur agrégé, École d’éducation, TRU
250-828-5378
[email protected]
Christopher Phillips, collaborateur
Directeur général, Interior Indian Friendship Society
Kamloops, Colmbie-Britannique
250-376-1296