Bien-être, mieux-être et justice chez les Autochtones urbains : une évaluation des besoins par le Centre d’amitié autochtone Mi’kmaw pour la création d’une stratégie autochtone collaborative en résilience mentale, en toxicomanie et en justice

 

Bien-être, mieux-être et justice chez les Autochtones urbains : une évaluation des besoins par le Centre d’amitié autochtone MicMac pour la création d’une stratégie autochtone de collaboration en résilience mentale, en toxicomanie et en justice

Aperçu et résumé de la phase de démarrage de la recherche :

Le Centre d’amitié MicMac souhaite entreprendre une capacité de construction de recherche afin d’évaluer ses rôles au niveau des déterminants du développement social de la résilience et du bien-être mental chez les populations autochtones urbaines à Halifax.  Le but de la recherche est d’effectuer une évaluation des besoins qui soit culturellement pertinente, de façon à comprendre les caractéristiques des communautés résilientes qui favorisent le bien-être, et afin de faciliter et promouvoir la création de cadres de travail et d’outils autochtones pour l’évaluation de la résilience mentale et pour des traitements pour les populations autochtones urbaines. Cette recherche posera les questions suivantes :

1. Quels sont les déterminants du bien-être tels qu’identifiés par la population autochtone urbaine à Halifax, en Nouvelle-Écosse ?

2. La Stratégie provinciale en santé mentale et en toxicomanie de la Nouvelle-Écosse, telle qu’elle est actuellement, est-elle culturellement inclusive et pertinente pour les populations autochtones urbaines ?

3. De quelle façon les populations autochtones accèdent-elles au soutien et aux services en termes de résilience mentale dans la région d’Halifax ?

4. Quels obstacles limitent l’accès aux services en résilience mentale et en toxicomanie au sein du système de justice de la Nouvelle-Écosse en ce a trait aux populations autochtones urbaines?

5. Quels rôles et services, le comité de liaison en justice et en résilience mentale pourrait offrir aux clients du Centre d’amitié MicMac pour améliorer leur bien-être ?

6. Les services de réintégration basés sur la communauté urbaine pour les Autochtones soutiennent-ils les enjeux de résilience mentale et de toxicomanie de façon efficace en situation de post-incarcération ?

7. Quelles sont les collaborations qui pourraient aborder une approche communautaire afin d’améliorer le confort, le bien-être et la justice chez les Autochtones urbains ?

8. Quelles sont les pratiques prometteuses en ce qui a trait au soutien au niveau de la prévention, de l’intervention et de l’intégration culturelles holistiques afin d’aider les clients autochtones à naviguer dans les systèmes criminel et de santé mentale canadiens ?

9. Quels exercices de construction des capacités diffuseront le mieux les résultats auprès d’autres communautés autochtones urbaines, de chercheurs et d’universitaires ?

Nom des chercheurs principaux :

L. Jane McMillan, Ph.D.
Chaire canadienne de recherche sur les peuples autochtones et les communautés durables
Présidente et professeure agrégée, Université St. Francis Xavier

Pamela Glode-Desrochers
Directrice générale du Centre d’amitié MicMac d’Halifax
Centre d’amitié collaborateur et/ou autre organisation autochtone urbaine :
Centre d’amitié MicMac d’Halifax
2158 Gottigen Street
Halifax, Nouvelle-Écosse B3K 3B4
902.420.1576

Objectifs de l’engagement :
Le processus de recherche et les activités de diffusion engageront le gouvernement, les universitaires, et les membres de la communauté autochtone urbaine, dans un dialogue suivi sur les priorités en termes de politiques, ainsi que sur les besoins en recherche dans la sphère des pratiques de soutien et des services pour la résilience mentale, le bien-être, et la justice sociale chez les Autochtones urbains.

Le processus de recherche engagera les fournisseurs de services de première ligne et les clients du Centre d’amitié MicMac ainsi que d’autres membres de la population autochtone urbaine dans la région d’Halifax, par le biais d’une série de groupes de discussion, de cercles de partage, et d’exercices de construction de chemins, sur les thèmes du savoir et du bien-être traditionnels autochtones, de la guérison culturelle et de la prestation de services, de rencontres avec le système de justice pénale et le système de santé mentale, et de pratiques prometteuses pour la réintégration et le soutien de la résilience au sein des familles. De plus, une série d’entretiens ethnographiques structurés seront effectués avec des personnes identifiées en tant que porteurs du savoir par le réseau de recherche faite en collaboration.

Le projet autochtone urbain de confort, bien-être et justice, offrira une excellente opportunité pour une nouvelle formation en recherche, en employant deux étudiants autochtones diplômés qui participeront à chacune des étapes du processus. Sous la direction des co-chercheurs principaux, les étudiants aideront à la conception du processus d’engagement de la communauté, aideront à créer les outils d’évaluation, à coordonner les activités de recherche, à rassembler, organiser et analyser les données, à préparer les trousses d’information, à écrire les résultats et à les diffuser. Le public visé par cette recherche inclut les communautés autochtones urbaines, les universitaires, les chercheurs, le public en général, les fournisseurs de services gouvernementaux, et les membres du RCAU.

Contact principal :
L. Jane McMillan [email protected] 902.867.5021 bureau / 902.971.0709 cell
PO Box 5000 StFX Antigonish, Nova Scotia B2G 2W5

PDF: Bien-être, mieux-être et justice chez les Autochtones urbains : une évaluation des besoins par le Centre d’amitié autochtone MicMac